Une clinique dans laquelle n’officie plus aucun soignant. Des passages temporels entre différentes époques, de la Grande Dépression à la réalité contemporaine. Mais où sommes-nous donc ? Il y a là Suzanne, André, Jeanne, Henri, Paul, Louis, Rose, Marthe, Frantz – ce sont en tout cas les prénoms qu’ils se sont donnés. Une drôle de tribu qui transforme les lieux en espace de résistance au désespoir qu’inspire le réel, en outil de réactivation du désir et de l’imagination. L’Institut aurait été créé dans les années 20 par un riche américain pour aider les jeunes gens en train de verser dans la folie mélancolique. Placé sous la bannière de l’Ophélie d’Hamlet, ne serait-il pas en train de se transformer en théâtre ? En un lieu susceptible d’inventer la suite de l’histoire ?