« L’histoire de l’art a figé le personnage d’Ophélie dans une posture de jeune vierge innocente et tranquille, reposant pour toujours dans son lit de fleurs. Contre l’image muséale et contre l’époque, Nathalie Garraud et Olivier Saccomano préfèrent renouer avec le personnage shakespearien, sincère perturbatrice, à l'origine du mythe. [...] Pour les plus érudits la compréhension totale de la pièce, pour les autres au moins de précieuses pistes pour penser l’époque, y remettre un peu d’ordre, et accepter encore d’y prendre part. »