À Venise, Marie et Giovanni, gardienne et gardien dans un musée, font la rencontre de Violaine. Ponctués de silences, sept jours se suivent et chacun d’eux offre au trio la possibilité de se découvrir davantage tout en expiant leurs passions aux côtés des œuvres exposées. Depuis longtemps, Elsa Agnès se rend dans de nombreux musées d’Europe et s’inspire des peintures de la Renaissance Italienne. Dans Au-delà de toute mesure, une Vierge à l’enfant de Bellini côtoie une bonbonne d’eau à sec ; durant l’acqua alta, on mange des sandwichs au thon, sous le pourpre violent de Judith et Holopherne. Un huis-clos plein d’humour à l’écriture lyrique et triviale, où trois solitudes trouvent à qui parler, réfugiées entre petites et grandes histoires.
« Au-delà de toute mesure s’approche de ces gouffres, de ces vertiges, de ces moments où tout chavire, tout déborde, tout s’effondre parfois. Où l’on perd la mesure. Mais quelle mesure ? »
Elsa Agnès, autrice, metteuse en scène et comédienne